Le Canada attire de plus en plus de Français. Le pays séduit par son bilinguisme (français – anglais) mais aussi par la qualité de ses établissements d’enseignement supérieur.
Le pays compte environ 24000 étudiants français. Les raisons
d’un tel succès ? des frais de scolarité moins élevés
qu’aux États-Unis ou en Australie et des dispositions
favorables permettant aux étudiants internationaux de
travailler à temps partiel pendant leurs études.
Les universités du Canada délivrent en 3 ou 4 ans le
baccalauréat/bachelor (bac + 3), puis, en 1 an et demi
à 2 ans, la maîtrise/master (bac + 5), et, après 3 à
5 ans supplémentaires, le doctorat (bac + 8). De leur
côté, les 127 collèges, instituts et écoles polytechniques
offrent des formations professionnelles (commerce,
industrie, fonction publique…), qui débouchent
sur la vie active ou sur une poursuite d’études.
Le Québec présente quelques spécificités: les étudiants
doivent passer 2 ans après leurs études secondaires
dans l’un des 52 Cegep (collèges d’enseignement
général et professionnel), avant de décrocher
un DEC (diplôme d’études collégiales) et de rejoindre
l’université ou l’univers du travail. Les Cegep dispensent
aussi des formations professionnelles.
À moins de partir via un accord d’échange, tout candidat doit faire une demande d’équivalence de diplôme auprès de l’établissement choisi. Il n’existe pas de système d’équivalence automatique pour le Canada.
Pour les systèmes d’équivalence, voir le site du Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux (CICDI) : www.cicic.ca (en anglais)
Au Québec, en revanche, certaines équivalences automatiques existent. La France et le Québec ont signé
un accord permettant à tout bachelier français d’accéder au premier cycle d’études universitaires sans passer par un Cegep, sous réserve, bien sûr, de répondre aux critères spécifiques d’admission de l’établissement choisi. Conseil franco-québécois de coopération universitaire : www.cfqcu.org rubrique Contactez-nous.
Les trois quarts des étudiants partent via les très nombreux
accords noués entre établissements canadiens et français.
Parmi ces programmes, citons :
Il permet d’être formé dans certains établissements reconnus à l’international, au point que pour quelques cursus, l’admission d’étudiants étrangers est limitée.
Il vous permet de bénéficier d’une pédagogie à l’anglo-saxonne : faibles effectifs par classe, grande
interactivité élèves/professeurs avec certains cours dispensés sous forme de débats, notes reposant en
majorité sur le contrôle continu…
Beaucoup de licences et de masters québécois sont reconnus en France, ce qui permet de passer un baccalauréat au Québec (équivalent de la licence), et de poursuivre directement en master en France. Renseignez-vous avant !
Pour plus de renseignements sur la Canada et d’autres pays du monde, contactez votre centre Info Jeunes